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Pourquoi le Pape est-il important pour tous les chrétiens, y compris les protestants?
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Après l'élection du nouveau Pape, Léon XIV, on peut se demander s'il est vraiment important pour par exemple un Protestant (sachant qu'historiquement le protestantisme est anticlérical) de se préoccuper de qui est et de ce que dit ou fait le pape du Catholicisme Romain?
Comme indiqué dans le rapport généré par l'IA Gemini sur base de recherches internet approfondies et que je laisse ici tout en bas au format PDF et DOCX, il y a sur Terre en 2024 environ 2,6 Milliards de chrétiens dont 1,4 Milliards de Catholiques Romains. C'est-à-dire que près de la moitié des Chrétiens du Monde, de l'Église (Eclésia, Communauté du Christ), soit 1,2 Milliards d'individus, ne sont pas Catholiques Romains.
Mais personne ne peut balayer le fait que le Pape possède une représentation et une présence médiatique qui se trouve être la plus globale, mondiale. Tout ce qu'il dit, déclare, fait est su immédiatement par le Monde Entier! Ce qui fait que, que nous le voulions ou non, les Citoyens du monde d'où qu'ils soient ont une représentation, une image, un jugement des Chrétiens en général en fonction du Pape Catholique Romain.
Donc, dès lors, oui il est important d'être attentif aux gestes papaux même pour un Protestant ou même pour un Orthodoxe ou même pour un membre de quelque obédience / dénomination que ce soit.
Bref je laisse ici le Rapport dont j'ai parlé plus haut:
Format PDF
Format DOCX
Les Catholiques Romains ont un nouveau Pape, Léon XIV, qui s'est d'emblée présenté comme augustinien et «fils de Saint Augustin». Loin d'être anodine, cette référence pourrait indiquer le sens dans lequel va aller son pontificat: d'abord, contrairement à François, privilégier la qualité à la quantité (de fidèles); ensuite un rapport à l'oecuménisme (œcuménisme) plus rigide.
Trois prêches inspirés par Pâques
En cette période de Pâques 2025, je suis particulièrement inspiré par le Saint-Esprit. Mes pensées (que je précise dans l'un de mes prêches sur le Pardon divin) aux Catholiques Romains et à l'Évêque de Rome (il n'aimait pas le mot "Pape") François, malheureusement décédé, rappelé ou retourné à Dieu ce lundi de Pâques 21 avril 2025.
J'ai donc réalisé trois vidéos spéciales Pâques (résurrection, pardon, amour). Je les présente ici:
La fête de Pâques, chez les chrétiens du Monde entier, célèbre la Résurrection du Messie, de Jésus, premier des ressuscités de l'Humanité et annonçant ainsi la résurrection pour nous tous.
Mais qu'est-ce, ou plutôt quelle forme prend, la Résurrection selon la Bible, les Écritures?
Car, de fait, tant les Catholiques Romains par le Credo que les autres (protestants et orthodoxes) imaginent à travers la phrase «je crois en la résurrection de la Chair», une vie après la mort qui se ferait avec une chair exactement semblable à la nôtre ici-bas.
Or Paul dans sa Première Lettre (Épître) aux Corinthiens précise bien que la Résurrection est tout autre chose que cela! Qu'est-ce alors?
Ensuite, pour ressusciter, il faut avoir été pardonné de nos offenses, nos erreurs, nos péchés, voire nos crimes. Tout est-il pardonnable? Quelle est la condition du Pardon divin?
Si les Protestants répondent "la Foi", donc "la Conversion au Christ et donc au christianisme"; encore une fois le Texte Biblique Sacré fait percevoir une toute autre dimension; plus que d'une conversion à une religion, il s'agit s'une Conversion Intérieure m'amenant à passer de "facteur d'injustice" à "révolté par l'injustice". Ensuite, oui, même la désobéissance au plus important des dix commandements (Décalogue) peut être pardonné...
Et enfin, un prêche sur l'Amour car la condition de cette conversion intérieure est évidemment l'amour. Or comment s'acquiert l'amour, l'amour de Dieu et l'amour des autres?
Je pars du principe que nous sommes des éponges qui rendons l'eau que nous avons reçue: je ne peux donner d'Amour que si j'ai reçu de l'Amour. Quel Amour est-il le plus basique à recevoir?
Et donc un second hommage au Pape François ainsi qu'à un Archevêque de Paris (je penses mais ne suis plus certain qu'il s'agit de Mgr Michel Aupetit) qui ont connu l'amour à recevoir pour pouvoir en donner et à Dieu et aux prochains, ce qui en fit des êtres exceptionnels (rassurez-vous le second nommé ici n'est heureusement pas décédé mais a simplement démissionné)...
Jésus revient, les religieux sont effrayés!
Bon ben cette fin d'après-midi du mardi 8 Avril 2025 j'ai eu un flash soudain en écoutant un mix et un titre et je me suis dit «moi aussi je veux participer au revival messianique»! Bref il y a de plus en plus d'Élie, dont moi maintenant.
Donc ce "Iesus Back (religious turn afraid)". Un titre Hip-Hop et Rap chrétien que je qualifierai de "minimal" au niveau de la partie musicale. Très old school, clairement c'est pas Dance-hall ni Urban, mais c'est hip-hop.
En license CC (BY-NC-SA) et téléchargement libre dès maintenant.
Alors, évidemment, toutes les lyrics (paroles) de ce titre Hip-Hop sont inspirées par les textes des Évangiles, les paroles de Jésus lui-même. Je vous les résume ici:
1. «Iesus Back [...]» Jésus déclare qu'il reviendra comme il est parti.
1b. «[...] religious turn afraid» On connaît l'emportement régulier de Jésus contre les autorités religieuses et la critique qu'il en a fait durant son ministère.
2. «[...] A lot said "have got the truth for sale" [...]» Référence certes aux sectes et divers charlatans, mais aussi à la phrase de Jésus: «Beaucoup viendront en mon nom, ils feront des miracles, guériront les maladies [...]. Mais lorsqu'ils arriveront au Royaume je leur dirai "qui êtes-vous? Je ne vous ai pas connus!"».
3. «Bad Girls are welcome to the Kingdom [...]» selon la sentence de Jésus: «Je vous le déclare, les prostituées elles-mêmes entreront avant beaucoup au Royaume des Cieux».
4. «Give it [the Love] for Free» selon le commandement de Jésus: «ce que vous avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement».
Eh oui, Jésus était un Messie fameusement hardcore!
Dieu est-il incapable de se rendre justice lui-même?
Il y a une certaine forme soit de schizophrénie soit de pas assez de foi chez ceux qui d'un côté crient "Allah Akbar", "Dieu est le plus grand", et ne croient pas un seul instant que Dieu soit capable de se rendre justice lui-même, soit assez grand, omnipotent, que pour le faire. Et s'Il ne le fait pas, pourquoi? La réponse à cette question se trouve justement dans les Livres du judaïsme, christianisme et islam.
La Vraie place de Pierre et de ses successeurs selon la Bible
Beaucoup de Catholiques Romains commettent l'erreur d'assimiler le Pape à la fonction de "représentant de Dieu sur Terre"; il faut donc rappeler ici que le Pape n'est que «le successeur de Pierre», d'un Pierre qui renia trois fois le Christ, donc imparfait et faillible. Mais qui fut Pierre?
Jésus déclara à Pierre, qui s'appelait alors Simon: «Simon, je te nommerai désormais Céphas [ce qui signifie pierre], et sur cette pierre je bâtirai mon église». Or, le terme employé par Jésus, «église», n'est pas un synonyme de synagogue ou Temple, ni même de Religion; il veut dire «Communauté» ou «Assemblée». Ça ne désigne donc rien d'institutionnel; juste une communauté rassemblée autour de l'enseignement du Messie.
Ensuite Jésus ne déclare pas que Pierre sera «le Chef de l'église», mais juste la pierre sur laquelle, autour de laquelle, viendront s'agglutiner d'autres pierres pour bâtir la communauté, la rejoindre.
Et, de fait, dans la Bible Pierre n'occupe en rien la fonction de Pape; juste celle d'Ancien, de Référence, d'Évêque, parmi et en communion avec les autres évêques. Il n'est même pas évêque de Rome; il ne s'y trouvera qu'à la fin de sa vie pour être jugé et mis à mort par les autorités romaines.
Pour preuve, il faudra que l'on m'explique si on considère que Pierre était "le premier Pape" pourquoi il n'y a dans la Bible que deux épîtres (lettres) de Pierre contre quatorze de Paul?
Étonnant si l'on considère les écrits prolifiques des papes actuels (minimum 52 écrits par an, dont des encycliques, des livres, etc.).
Deux possibilités dès lors. Soit les écrits de Pierre sont en telle contradiction avec les dogmes de l'Église Institutionnelle qu'on préfère les censurer; soit Pierre n'occupait en rien la place centrale de meneur, de moteur, de chef de l'Église qu'on lui a attribué des siècles après.
La demande de Jésus à ses apôtres et disciples: la Foi n'est pas une position marketing
Récemment, enfin il y a un certain temps quand même, je suis tombé sur la vidéo youtube d'un cyber-prêtre qui donnait des conseils pour... Convertir les Islamiques! Rien que ça. Preuve que certaines parties de la grande Église Sainte (Communauté de Dieu) considèrent la Foi comme un Marché, une position Marketing à conquérir. Un peu comme Donald Trump: «j'ai des Bibles à vendre»!
Or, bien qu'il soit de coutume de penser parmi les chrétiens que la conversion du Monde soit Le But assigné aux premiers disciples, si l'on se penche sur les Écritures et Évangiles on découvre qu'en fait il n'en est strictement rien du tout.
Avant de rejoindre Dieu, Notre Père, quelle demande le Messie Jésus fait-il à ses disciples et apôtres? «Partez annoncer la Bonne Nouvelle au Monde» et non pas du tout «partez baptiser le Monde»! (Actes 1,8) C'est très différent, tellement différent qu'il fallait bien le noter ici. Même si cela diffère dans la fin des quatre Évangiles, un seul en fait faisant directement référence à une nécessité de convertir, le Livre des Actes [des apôtres selon Luc] est très clair sur ce sujet.
Et, clairement, annoncer la Bonne Nouvelle, ou l'Évangile, si étymologiquement ça peut se traduire par "évangéliser"; "évangéliser" ne peut se traduire, lui, par Convertir.
Encore une fois, le Livre des Actes est très clair et strict: toutes les conversions qui y sont contées ont lieu non par la volonté des disciples et apôtres mais des individus convertis eux-mêmes car leur cœur a "été ouvert".
Parce qu'il ne faudrait pas transformer le «in God we trust» en «in God we sale»!
Sur le conflit en Terre-Sainte
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Ce Shabbat du 7 octobre 2023 a été marqué par une attaque du Hamas contre Israël. On remarquera d'abord que dans le conflit israélo-palestinien jamais rien, ni côté Palestine ni même côté Israël, n'a jamais été obtenu par la violence. Yasser Arafat a obtenu ce qu'il désirait, du moins un large début à ce qu'il voulait, lorsqu'il s'est arrêté de perpétrer des actes de guerres. Idem pour Yitzhak Rabbin côté israélien.
D'où ma question: «Gaza méritait-elle son statut d'indépendance acquis par la Paix et la volonté pacifique de Ariel Sharon si c'était pour dès cela fait obéir aux ordres meurtriers du Hamas?», et, autre question: «le Hamas est-il un mouvement musulman, c'est-à-dire respectant le Coran?»...
En effet dès la Sourate V ("La Table Servie (Al-Ma'Ida)") au verset 8 on peut lire ceci: «[...] Que la haine éprouvée pour un Peuple ne vous pousse pas à commettre des injustices à son égard. [...]». Putain, comment le savons-nous? La question est plutôt comment ne le savent-ils pas? C'est que les religions sont instrumentalisées à des fin de contrôles (politiques et commerciaux, légaux et illégaux) et que donc on ne s'intéresse pas à propager les Textes dans leur Entier mais seulement à y soutirer des Extraits qui justifient les Chefs qui veulent contrôler les autres.
Mais il est vrai que dès les débuts du Monothéisme, la Religion est devenue instrument de Contrôle et non plus matière à Philosopher. Le Prophète Muhammad lui-même qualifie cette dernière attitude de «ceux qui font de la religion un jeu».
De telle sorte que si l'on trouve à l'ULB (Université Libre de Bruxelles) des professeurs qui déclarent d'emblée que «Jésus n'a pas existé» (alors qu'il y a des traces littéraires et historiques de son passage sur Terre par des chroniqueurs tels Flavius, hors Bible, ou Luc, dans la Bible, ce dernier étant avant tout un chroniqueur historique de son époque qui se convertira au christianisme), mais ne se posent pas la question essentielle de savoir si Moïse a réellement existé, lui dont on ne trouve nulle trace dans aucunes civilisations voisines et dont même les Rabbins libéraux remettent en cause l'existence.
De fait la première trace dans une civilisation voisine d'un personnage de la Bible Hébraïque est celle du Roi Jéroboam; un peu avant David donc.
C'est dire si l'établissement de la Terre d'Israël en tant que territoire d'un "Peuple Élu" est éminemment un usage politique de la religion. La chose à retenir du Judaïsme étant que «la Sion véritable est la Sion Céleste; la Cité de Dieu»! Et évidemment il y aura beaucoup de gens d'apparence, de culture, de langue, d'époque et de religion différentes dans la Sion Céleste. D'où l'utilité de la Sion Terrestre, Israël ou la Judée, pour nous apprendre à partager un espace commun entre gens différents. Si déjà nous ne savons pas le faire ici, qu'en sera-t-il dans l'autre Monde?
Enfin, je tiens à noter que «la Palestine est un nom latin d'un territoire occupé Romain et non un nom arabe». C'était important je crois à rappeler.
Maintenant que j'ai signalé le plus important à mes yeux, j'espère que nous apprendrons à relativiser sur l'importance supposée de ce conflit: ce conflit est très important pour ceux qui cherchent à détenir une position de Chefs d'État (Palestinien ou Israélien), mais est très nocif pour tous ceux qui considèrent ce pays comme une Terre Sainte!
L'Islam suite logique de l'Arianisme et donc continuation du christianisme?
J'ai eu l'occasion de tomber sur une vidéo YouTube assez sidérante qui qualifiait l'arianisme de mouvement annonçant l'islam. Euh, excusez-moi, mais ceux qui lient arianisme et islam soit ont lu le Coran mais pas la Bible (les Évangiles à tout le moins), soit ont lu la Bible mais pas le Coran. Car c'est un non-sens absolu.
Arius s'oppose non pas au Christianisme Primitif, dont la doctrine est confessée par la Profession de Foi d'Antioche (le Credo Symbole des Apôtres encore récité de nos jours) qui date de l'an 250 environ; mais s'oppose au Concile de Nicée-Constantinople, et au Credo du même nom, dirigé par le premier "Pape" à proprement parler de l'Église (Ecclésia, Communauté ou Assemblée des chrétiens): Constantin Ier.
C'est-à-dire que Arius reconnaît que Jésus, le Messie, comme prophétisé entre 800 et 500 ans (8 à 5 siècles) avant la naissance de celui-ci notamment par Ésaïe (Isaïe), à souffert et a été crucifié sous Ponce Pilate. Ce que nie farouchement le Coran qui va même jusqu'à déclarer que «ils ont cru le tuer mais ils avaient à faire avec son sosie».
Mais il est vrai que sur les notions de Trinité, Arius et l'Islam se rejoignent, mais l'Islam sans les argumentations d'Arius. C'est important à noter car Arius reconnaît tout de même l'unique baptême chrétien effectué, à la demande expresse de Jésus-Christ lui-même, «au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit». Marquant un double mouvement: d'une part le lien entre les trois et d'autre part la distinction à faire entre les trois.
Là où le Coran rejette d'un bloc, Arius tempère et ne se pose pas dans une attitude binaire typique d'Aristote, mais dans un "degrés de lumières différentes".
Certes, si je reconnais que le Coran complète le christianisme, il ne le continue néanmoins pas du tout et au contraire constitue une morale religieuse qui en revient aux fondamentaux du judaïsme; comme si le Christ n'avait jamais vécu!
Car citer des éléments de vie de Jésus, c'est bien, mais heureusement les Évangiles ne sont pas que cela; ils sont aussi l'enseignement messianique de Jésus!
Parmi les grandes différences, on peut noter la Notion du Pardon Divin et ce qu'il implique pour moi vis-à-vis des autres. On pourra le lire dans la Sourate "La Lumière", le Pardon de Dieu envers ses créatures est, tout comme dans le christianisme, immense, infini, sans mesure, presque folie. N'était Dieu nous serions tous comptés parmi les injustes! C'est ce qu'affirment à la fois Jésus et Muhammad.
Mais pour le musulman cela n'implique rien d'autre que de recevoir ce pardon et d'être fier d'en être ainsi justifié. Alors que dans le christianisme, puisque j'ai reçu un aussi grand pardon de la part de Dieu, je dois moi aussi pardonner les autres; avoir pitié d'eux. Ce que nie le Coran dans la même Sourate, dès son premier verset, à propos des femmes infidèles qu'il faut lapider sans que la pitié nous prenne.
Un enseignement à des années-lumières du Messie Jésus, qui face à la femme adultère dans la synagogue dit: «que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. À ces mots tous s'en allèrent, à commencer par les plus vieux»!
Je dirais il ne faut pas avoir peur de se sentir minoritaire au sein de sa propre religion au point d'en adopter une autre! D'autant que sur ce qui est de Jésus=Dieu, je l'ai déjà dit, 60% des catholiques français participant à l'eucharistie n'y croient pas mais la structure très hiérarchique de l'Église-Institution fait qu'ils sont inaudibles...
À l'occasion de la LGBTQIA+ Pride de Bruxelles ce samedi.
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À l'occasion de la Gay Pride, on parle de LGBTQIA+ de nos jours (en fait perso j'énumérerais l'alphabet entier de A à Z et rajouterai un + à la fin, de peur que quelques uns sommes toutes minorité, et ils doivent bien en être conscients, ne se sentent exclus du club), ce samedi à Bruxelles j'aimerais clarifier ici une position qui est celle d'une partie majoritaire du protestantisme moderne.
Je peux croire (car en Foi, on croit, on ne peut savoir qu'une fois mort), que l'homosexualité est quelque chose de négatif. Mais pour autant, en dehors d'un débat philosophique, me livrer à tout type de discrimination envers les homosexuels est tout aussi néfaste et ce pas seulement parce que nous vivons dans le laïcité ou devrions respecter le Droit, mais également d'un point de vue religieux!
En effet, la logique homosexuelle est le communautarisme, l'impression que tous les homos forment une communauté unie ayant un seul et même intérêt commun à tous. C'est bien évidemment faux mais c'est le sentiment qui prédomine parmi les homos.
Or si donc je ne fais ne fut-ce qu'insulter un ou une homo, il ou elle s'enfermera encore plus dans sa bulle mono-culturelle, rejetant tous les autres et glorifiant son mode de vie sexuel. Mon but, en tant que non-seulement chrétien mais Croyant de toute religion que ce soit, ne doit pas être ni de faire valoir ma "perfection" ni de me mettre à la place de Dieu (seul juge et seul apte à juger) mais bien d'espérer que l'homosexuel atteigne un niveau de conscience qui lui fasse comprendre que s'il existe d'un côté des hommes et de l'autre des femmes, ce n'est pas pour qu'ils vivent divisés ou séparés mais bien unis. C'est-à-dire devienne ou redevienne hétérosexuel.
Et c'est un fait que toute forme de discrimination, d'injure, d'agression, l'empêche comme expliqué dans le paragraphe précédent, car il replierait l'homo sur lui-même.
Je me rappelle bien ma lecture du premier Coran possédé par moi grâce au don généreux d'un africain peul musulman. C'était un Coran traduit en français par les soins de l'ambassade d'Arabie Saoudite en France, avec le texte en arabe sur la page d'en-face. Eh bien, sur l'homosexualité on ne trouve d'abord aucune mention aux lesbiennes, ensuite il y a est strictement et uniquement écrit ceci: «Quant à vous les sodomites, croyez-Nous bien, les femmes sont mieux faites pour vous». Il n'est donc, contrairement au judaïsme, fait mention à aucune nécessité de lapidation ou de mise-à-mort.
Dieu, et dans le christianisme (au retour au christianisme primitif opéré par les protestants) et dans l'islam, ne condamne pas dans cette vie-ci, il se contente d'attendre patiemment un retour à l'hétérosexualité.
À l'Unité de ce qu'il a créé différent: hommes et femmes...
Ce qu'apporte le Protestantisme et limites de l’œcuménisme.
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Le protestantisme n'est pas seulement une réaction contre la "vente de tickets d'entrées au Paradis", les "indulgences", par l'Église Catholique Romaine, et ce n'était heureusement pas la seule chose pour laquelle il était utile.
Le Protestantisme historique, s'il est certes daté du moment où Luther brûle la bulle d'excommunication qui le condamne et donc nie la supériorité du Pape sur l'ensemble de la Communauté Chrétienne (Ecclesia, Église), commence en fait conjointement avec les apports philosophiques d'Érasme et le Libre Examen.
Le Protestantisme introduit ainsi de facto la liberté religieuse. C'est-à-dire la liberté de choisir sa religion mais aussi de n'en choisir soit aucune en particulier soit aucune du tout. C'est-à-dire que, sans protestantisme, pas de laïcité dans le sens très anglo-saxon et scandinave d'acceptation de toutes les religions et facilitation de leur expression et manifestation jusque dans la vie civile. Un sens différent qu'en pays anciennement catholiques donc où il s'agit là plus d'une négation du fait religieux, de son nécessaire effacement devant l'athéisme d'État.
Par ailleurs, autre apport du protestantisme, la séparation des Sciences et de l'Église. Chose que sera bien, suite à la Renaissance, forcée d'acter à son tour l'Église Catholique Romaine. Ainsi si Galilée fut condamné par l'Inquisition, à peine 50 années plus tard on lui donnait raison (mais sans pour autant le réhabiliter, annuler sa condamnation) et cela engendrera l'un des premiers apports majeurs de l'Église Catholique Romaine à la modernité: le Calendrier Grégorien.
Et, justement, parlant d'Inquisition, si le pouvoir et l'emprise de l'Inquisition ont été ébranlés au point que celle-ci soit "mise en sommeil" (mais non "supprimée") dans la fameuse Congrégation pour la Sauvegarde de la Doctrine de la Foi; c'est bien grâce au relativisme religieux introduit par le protestantisme.
On devine donc mieux les limites, et les dangers, de l'oecuménisme. S'il s'agit d'un dialogue de rencontre et d'échange d'expériences, pouvant aller jusqu'à communier ensemble, certes c'est très intéressant et très positif. C'est d'ailleurs souvent sous cette acceptation que Protestants et Orthodoxes entendent le terme d'œcuménisme. Mais il ne faut pas être aveugle au souhait clairement et non caché exprimé publiquement par l'Église Catholique Romaine de pratiquer un œcuménisme entendu comme «réintégration de toutes les églises éparses dans le giron et l'autorité de l'Église Catholique Romaine».
Avec, comme dangers immédiats, la perte de tous les acquis du protestantisme pour nos sociétés évoqués ci-dessus, et qui plus est une réanimation de la Sainte Inquisition!