œuvres
Covid-19, Summer Of Love, Christianisme et Dieu
Que nous enseigne spirituellement cette pandémie de coronavirus?
Vérités sur l'Église et le nazisme et sur l'Église elle-même
Lorsqu'on lie dans la même pensée Église ou Pie XII et nazisme c'est malheureusement trop souvent pour accuser les premiers de collaboration avec le second. En niant des faits indéniables, des pans entiers de l'Histoire et en inventant une histoire honteuse à partir de ragots de laïcards bouffeurs de curés.
De fait, dans notre monde moderne et dans la Grande Histoire Totale du Saint-Siège, le Vatican n'aura été attaqué physiquement deux fois en moins de dix ans que sous la période Hitléro-mussolinienne. Une des deux fois il s'agissait d'un bombardement du Vatican par les nazis; et pourquoi?
Car Hitler accusait le Vatican de transmettre des messages codés via Radio Vatican aux Résistances des pays européens occupés!!!
Bref l'Église était perçue par les nazis comme un facteur de la Résistance. Pourquoi donc, des années après, est-elle perçue comme collaboratrice?
C'est que si effectivement le Vatican a promu la Résistance des catholiques européens à tel point que le Grand Rabbin de Rome le remerciera; le Vatican a également dès la fin de la guerre permis à des criminels nazis de fuir le Tribunal de Nuremberg vers l'Amérique Latine (Argentine surtout).
Comment l'expliquer? C'est que au moins dès le Concile Vatican Ier l'Église Apostolique Romaine s'inscrit désormais clairement dans ce que l'on pourrait nommer grossièrement comme une «option préférentielle pour les perdants».
Elle se veut l'Église des pourchassés, des sans-voix. Et si ces fameux "perdants" étaient dès le début de la guerre les juifs, qui ne sont déjà plus définis depuis longtemps déjà comme «Peuple déicide»; dès la fin de la guerre les perdants sont clairement les nazis.
C'est idiot, certes, mais c'est ainsi.
Ce qui démontre bien que l'Église qui se clame intemporelle, à la Foi et aux Dogmes inamovibles avec le temps, au contraire évolue selon le temps et les modes (le Concile Vatican II le démontre à lui seul).
Ainsi le célibat des prêtres est un dogme qui date d'à peine 500 ans! Avant il en allait tout autrement et on connu même des Papes mariés! En fait le célibat était largement répandu parmi les prêtres simplement car ceux-ci étaient majoritairement d'anciens moines. Or être moine induit le vœux d'abstinence (et pas seulement de simple célibat). Mais ceux qui étaient devenus prêtres sans avoir auparavant été moines pouvaient jusqu'à il y a grosso-modo 500 ans d'ici se marier et avoir des enfants.
Ce simple fait nous pose alors la question de l'infaillibilité papale. Mais notons aussitôt que le Pape n'est pas le Chef de l'Église, il n'en est que le Porte-Parole. C'est un petit point de détail très difficile à expliquer, j'y consacrerai peut-être un article car ce seul sujet mérite à lui seul un article entier.
Ou bien alors je continuerai cet article, mais maintenant il se fait tard (01h48 AM)...
Deux prières universelles
Penser, après l'article précédent, que je ne prie pas Marie (ou en général car trop protestant), serait une grave erreur. Au contraire, pendant des années lorsqu'il passait aux environs de minuit sur Radio Notre-Dame (Paris) j'aimais à prier le Rosaire ou le Chapelet Médité. Dans une version alternative: je corrigeais juste un mot en silence dans ma tête.
Prier Marie n'est pas anti-protestant et uniquement réservé aux catholiques selon moi. En effet, cette prière se base essentiellement sur l'Évangile de Luc et ne trahit donc en rien les Écritures; on peut par ailleurs en trouver des prémices dans l'Ancien Testament aux Livres des Prophètes.
Puis il y a une prière vraiment universelle, elle au moins sans discussions entre confessions, le Notre Père. Prière enseignée par Jésus-Christ lors du sermon sur la colline (ou montagne). Mais néanmoins il convient de la lire à la lumière du Livre de Job évoqué dans un article précédent sur Satan «ange déchu ou ange promu?».
En effet, elle vient il y a quelques années, de la part des catholiques, de subir un remaniement qui heureusement n'a pas été pris en compte par toutes les confessions.
Bref voici le Notre Père universel:
Notre Père qui êtes aux cieux,
que votre nom soit sanctifié,
que votre règne vienne,
que votre volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donnez-nous notre pain de ce jour,
pardonnez nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous soumettez pas à la Tentation mais délivrez-nous du mal.
Car c'est à vous qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles,
Amen!
Alors, maintenant, comment quelqu'un qui d'abord se réclame d'un certain protestantisme (mais apprécie fréquenter les églises catholiques néanmoins; je le dis d'emblée) et qui ensuite ne reconnaît nullement le dogme Constantin de Jésus=Dieu, peut-il prier Marie et qui plus est le fameux Avé Maria?
Et bien c'est possible! Et voici ce que j'ai prié pendant des mois en écoutant Radio Notre-Dame comme indiqué ici plus haut:
Je vous salue Marie, pleine de grâces,
le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère du Messie,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen!
Un simple changement de mot, un remplacement de "Dieu" par "Messie" et cela m'a permis de méditer les mystères divins sans tiquer toutes les dix secondes...
Je reconnais avoir péché... par honnêteté intellectuelle!
«Je reconnais que j'ai péché», ce n'est pas qu'une simple phrase que l'on répète mécaniquement à l'entrée de la messe à l'église le dimanche matin. C'est une vérité pour nous tous et y compris pour moi-même qui ai certes péché, mais par pure volonté d'être honnête intellectuellement.
Un péché l'honnêteté intellectuelle? Parfois elle y oblige. En tout cas par rapport aux dogmes humains venus se greffer sur l'Évangile de Jésus le Christ (le Messie)...
Joyeux Noël
Évidemment je ne peux que rappeler ici que le Miracle de Noël n'est pas celui d'un chef étoilé réussissant un bon plat. Bon, une fois ce petit rappel fait, quel est ce miracle?
À mes yeux il n'est pas non plus celui de «l'enfantement sans avoir eu à connaître le "péché" qui y est normalement nécessaire», du moins pas en tant que Miracle intemporel, valable pour hier comme pour aujourd'hui comme pour demain.
En effet, dès le premier miracle effectué par un Prophète, un homme, selon la volonté du Seigneur Dieu, donc dès Moïse, on découvre qu'un miracle se distingue par le fait qu'il est non-copiable par des "magiciens" (les Sages ou Savants de Pharaon). Or la naissance d'un enfant qui ne résulte pas de l'acte sexuel est de nos jours un miracle copiable, via la PMA (Procréation Médicalement Assistée), et ne vaut donc pas comme miracle pour notre temps.
Mais qu'est-ce qui dans Noël représente un Miracle pour l'Éternité? Simplement qu'il nous est venu en ce Monde un Rédempteur, un Sauveur, un intercesseur auprès de Dieu pour nous, Jésus le Christ (Messie).
Aussi ayons Foi en lui pour qu'en lui et par lui nous soyons sauvés!
Et des aumôniers des DJs, non?
Il y a des aumôniers des prisons, des sportifs, des enseignants, des policiers, de l'armée, du travail, mais pourquoi donc n'a-t-on jamais encore entendu parler des aumôniers des DJs? Pourtant les DJs sont eux aussi, et bien plus que leur public, en quête spirituelle.
En témoignent Avicii et bien d'autres...
(À la Cimade) Les réfugiés, un problème? Vraiment?
Quand on pense et parle des réfugiés c’est souvent en termes de « problème ». Pourtant, y a-t-il moyen de répondre à un impératif humain de solidarité, d’entre-aide, sans pour autant mettre en péril ni notre modèle intellectuel de société (notre culture), ni notre modèle social de société (l’équilibre socio-économique) ?
La dialectique hégélienne et son usage nous apprend que c’est souvent en fusionnant des arguments contraires que l’on aboutit à une solution.
Ainsi, je l’affirme, il est tout-à-fait possible d’arrêter, de dire « stop » aux expulsions. Mais cela nécessite également d’arrêter, de dire « stop » aux régularisations massives !
En effet. Voyons la Turquie ; n’accueille-t-elle pas 2 millions de réfugiés syriens sur une population de 80.745.000 (quatre-vingts million sept-cent quarante-cinq mille) turcs ? Soit 2,5% de sa population totale. Ce qui ferait pour la Belgique 275 mille individus, pour la France 1.675.000 réfugiés à accueillir.
Imaginez quel débat cela fait avec seulement cent mille réfugiés à accueillir.
Pourtant en Turquie, et en Russie (qui en accueille également 2 millions), cela ne fait même pas sujet de débat dans les bars à thé et narguilé. Depuis 2014 jusqu’à maintenant 2019, jamais aucun parti turc n’a remis en cause cette politique d’accueil. Pourquoi ? Car elle ne menace pas l’intégrité culturelle et socio-économique de la Turquie ! Et pourquoi ? Car tout le monde est accueilli mais personne n’est régularisé ni maintenant ni dans le futur !
Accueillir sans régulariser, voilà qui dépassionne soudainement le débat. C’est ce qui est pratiqué par la majorité des états du continent africain. Et lorsqu’un pays africain s’occidentalise en régularisant (tel en Afrique du Sud récemment), aussitôt des heurts xénophobes apparaissent.
Accueillir les réfugiés sans les régulariser, voilà qui nous permettrait de cesser la politique de renvoi par charters et nous permettrait à nous occidentaux d’accueillir tout le monde qui a envie de s’installer chez nous pour une raison ou une autre.
Cela permettrait également une meilleure gestion des réfugiés économiques. Du type : vous avez le droit de venir travailler mais il faudra savoir subvenir à vos propres besoins au cas où vous ne trouvez pas de travail. C’est-à-dire ce qui se pratique actuellement entre pays européens.
Cette solution dialectique est, actuellement, la seule possible si on veut accueillir tout le monde et ne renvoyer personne. Car avant de vouloir construire le village global, sachons d’abord mieux construire l’Europe !
Savoir-faire et Pouvoir-faire
À propos de deux dérives scientifiques actuelles...
Il est malheureusement de plus en plus admis par les étudiants de matières scientifiques que la philosophie y est inutile. Ainsi les bacheliers français de mathématiques-sciences se plaignaient-ils en juin 2015 de l’obligatoire épreuve de philosophie. Ainsi en Belgique le cours de philosophie pour les études de médecine à l’université est-il devenu depuis déjà bien longtemps une simple option, remplaçable par un cours de math.
Et pourtant. Et pourtant, oui, à l’heure où 1000 (mille) scientifiques de tous milieux viennent de signer une lettre ouverte appelant à l’interdiction des « robots-tueurs », cette nouvelle arme dérivée des recherches en IA (Intelligence Artificielle) qui pourrait voir le jour d’ici moins d’une décennie, une question qui n’est autre que de l’ordre du philosophique se pose : tout ce que je sais faire, puis-je le faire ?
La question de la différence nécessaire entre savoir-faire et pouvoir-faire qui relève de l’éthique, donc de la philosophie. Une question dont nous avons malheureusement appris que l’humanité ne se la pose jamais. Historiquement parlant, jusqu’ici, dès que quelque chose a su être fait, elle s’est faite ; et cela que ce soit bon ou mauvais pour l’humanité.
Ainsi avec la fission nucléaire et la radioactivité. Sur papier, théoriquement, on savait détruire des villes entières et leurs populations. Rien, personne, aucune mobilisation, n’a pu empêcher que l’on passe du « je sais que je sais le faire » à « je sais le faire donc je le fais » : Nagasaki et Hiroshima en témoignent.
Le pire étant que l’utilisation de telle ou telle technologie (ici la bombe nucléaire) n’a pas été décidé par les scientifiques eux-mêmes, c’est-à-dire par des gens plus intéressés par les équations que par Platon, mais bien par des dirigeants politiques censés avoir, justement, une formation en philosophie.
D’où la nécessité d’une conscientisation en amont des décideurs. C’est-à-dire des scientifiques eux-mêmes. Je dirais qu’il ne sert absolument à rien d’apprendre la désobéissance civile à des militants pacifistes ; en revanche ce serait très intéressant pour ceux qui sont à des postes clefs des secteurs recherche et développement des entreprises et universités.
Un scientifique ne doit pas se contenter de faire de la science, un chercheur de la recherche, un développeur du développement, mais ils doivent eux-mêmes, et eux seuls car nous l’avons vu personne ne le fera à leur place, se poser la question « dois-je me limiter dans mon activité sachant que cela permettrait de savoir faire ceci et que tout ce qu’on sait faire est fait ? ». Tout comme la question de l’autocensure se pose aux auteurs, la question de l’autocensure doit se poser au scientifique.
En tout cas tant que nous vivrons dans un monde où des gens pourtant éduqués à la philosophie estiment que tout ce qui sait être fait peut être fait et, même, doit être fait !
Église visible et invisible
À propos des liens indéfectibles de générations en générations entre l'église invisible telle que définie par la Réforme et les églises visibles (de toutes confessions chrétiennes).
L'une vaut-elle mieux que l'autre? Et si non, qu'apporte la visible à l'invisible?
Le Bien et le Mal...
Beaucoup disent que si Dieu existait il n’y aurait pas de malheureux, pas de guerres, pas de famines, bref que tout le monde serait heureux.
Si je pars de ce point ce n’est pas pour tenter de « prouver » l’existence de Dieu, ou sa non-existence, mais bien pour philosopher à propos du malheur et du bonheur. Et je commencerai par noter que s’il n’y avait pas de malheur et bien nous ne nous rendrions point compte des moments où nous vivons le bonheur.
« À quoi sert la pluie ? », à tout le moins en ville où il n’y a pas de nature à nourrir d’eau. « À ce que nous soyons heureux quand il y a du soleil » !
À quoi, ou à qui, imputer le malheur ou le mal ? Les religions abrahamiques personnifient le Mal et lui donnent des noms : Satan, le Diable, le(s) démon(s), Iblis, etc. Néanmoins nous savons qu’il n’y a qu’un Créateur et un seul ; donc si le Mal existe c’est bien par la volonté du Créateur et de nul autre.
Et là se découvre l’utilité première du malheur, du mal, de l’injustice. S’il n’y avait le mal, s’il n’y avait des malheureux, s’il n’y avait des injustices qui donc sur Terre espérerait en une Vie après la mort ? C’est-à-dire qu’il n’y aurait de religions, il n’y aurait personne pour croire en un Créateur, quel que soit le nom qu’on lui donne.
Il y a une phrase emplie de sagesse et qui fait dire à Dieu : « Je me cache, mais ils ne Me cherchent pas » ! L’utilité religieuse du malheur, du mal et de l’injustice réside donc en le fait que cela nous fait chercher Dieu. Il n’y aurait pas tous ces maux que nous ne nous en préoccuperions point.
Le malheur appelle le bonheur : nous espérons en une vie après la mort qui soit plus heureuse que celle que nous avons à subir aujourd’hui. Le mal appelle le bien : nous sommes appelés à nous conduire avec droiture. L’injustice appelle la justice : nous espérons que nous serons rétribués chacun après la mort en fonction de notre conduite.
Cela n’est pas seulement vrai dans les religions abrahamiques. Dans l’hindouisme, pour ne prendre que cet exemple, le cycle des réincarnations est influencé par le poids de mes fautes ou de ma bonté.
Dès lors la question de savoir pourquoi il y a des justes qui sont malheureux et des injustes qui connaissent le succès et le bonheur se résout en ce que si les justes étaient directement ici-bas récompensés et les injustes « punis », nous n’aurions pas l’idée d’espérer en une rétribution future en fonction de nos mérites.
Peut-être ce mal, ces malheurs, cette injustice sont-ils un moyen pour Dieu de nous pousser tout naturellement à le chercher et à espérer en ce que nous espérons.
Enfin, et il convient de le noter: Dieu ne s'est pas fait Batman ou Spiderman! S'il intervenait à chaque fois pour empêcher qu'un quelconque mal soit commis, il n'y aurait certes plus d'athées mais il y aurait énormément d'opposants à Dieu car ce serait une conduite divinement autoritaire!
Et de fait, Dieu a décidé de laisser les humains libres. Ce qui donne sens aux écrits bibliques dont au moins deux: La Sagesse pour ce qui est de l'Ancien Testament et du judaïsme, l'Apocalypse de Jean pour ce qui est du christianisme et du Nouveau Testament.
S'il y a malheur ce n'est pas tant de la responsabilité de Dieu comme écrit plus haut que de la responsabilité même du genre humain. C'est nous qui sommes maîtres de nos actes!