heresies
Érotisme et hérésies dans le christianisme
Il convient de préciser que pour cet article je reprends la stricte doctrine chrétienne primitive, à savoir que je présuppose que Dieu nous aime, nous aimant il nous veut du bien, ne veut pas que nous nous perdions de par la faute de Lui-même. Qu'étant donné également qu'il n'y a qu'un seul et unique Créateur: Dieu, c'est Dieu donc qui nous a créés avec tous nos membres et la dose de plaisirs que chacun procure; y inclus donc les plaisirs charnels et sexuels. Que ceux-ci, puisqu'ils sont sa création et qu'il ne veut nous perdre, ne peuvent en aucun cas être considérés comme source de péché.
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On aime à nous raconter une histoire où une "grande libération des mœurs" aurait eu lieu lors d'un mythique "Summer of Love" de 1967 à 1969 en Californie, voire lors d'un "Mai '68" en France. Mais qui l'a vu? Qui l'a vécu? Qui le voit ici et maintenant? De fait, tant aux USA qu'en France, seuls les bourgeois ou leurs fils l'ont vécu pendant que les fils de prolos se faisaient taper sur la gueule qui à la Côte Est qui à Paris-Banlieue. Et dès que ce mouvement allait enfin pouvoir se propager à tous, gros danger, donc la même classe bourgeoise qui y avait participé l'a aussitôt assommé et tué: la Morale Bourgeoise revenait, cette fois-ci non plus sous ses traits religieux mais sous des traits "laïcs" (athées donc); le MLF (Mouvement de Libération de la Femme) en France, autres noms aux USA, mais toujours la même idée, celle que «un homme qui imaginerais avoir des relations sexuelles avec une femme salit de par ce fait ladite femme, est anormal, est bestial, "macho"». Bref l'anti-sexisme.
C'est que sous la Morale, même Religieuse, la Femme offrait à la Société du Pouvoir autant que cette même société offrait elle aussi du pouvoir aux femmes.
Dans le judaïsme et le christianisme, jusque dans les années 1950's, tout comme dans l'Islam jusqu'à aujourd'hui, cela se concrétise par la pratique de "la dote": la femme vaut de l'argent, s'achète, et elle, elle le sait bien et sait en jouer.
Disons que la modernité occidentale a remplacé la "dote payable une seule fois pour toutes" en "dote de rente à vie", dans un type de mariages, où même le Curé n'ose plus faire prononcer le serment très Hollywoodien du «pour le Meilleur et pour le Pire», où on n'envisage que le meilleur en étant prête à se barrer quand le pire arrive...
Bref, ce "féminisme" très contemporain vient sauver l'honneur des classes sociales supérieures en perpétuant la pratique de son isolement génétique total d'avec les classes sociales inférieures.
Nonobstant par ailleurs qu'il n'en a pas toujours été ainsi d'un côté et de l'autre que pour parer à ce travers matérialiste Dieu nous a créé avec tous nos membres et toute la dose de plaisir qu'ils nous procurent...
Si nous nions cela, en tant que chrétiens nous risquons de tomber dans ce qui a été considéré comme une hérésie et combattue en tant que telle (par l'épée): l'Hérésie Cathare!
Bref, une brochure sur le sujet:
L'Islam suite logique de l'Arianisme et donc continuation du christianisme?
J'ai eu l'occasion de tomber sur une vidéo YouTube assez sidérante qui qualifiait l'arianisme de mouvement annonçant l'islam. Euh, excusez-moi, mais ceux qui lient arianisme et islam soit ont lu le Coran mais pas la Bible (les Évangiles à tout le moins), soit ont lu la Bible mais pas le Coran. Car c'est un non-sens absolu.
Arius s'oppose non pas au Christianisme Primitif, dont la doctrine est confessée par la Profession de Foi d'Antioche (le Credo Symbole des Apôtres encore récité de nos jours) qui date de l'an 250 environ; mais s'oppose au Concile de Nicée-Constantinople, et au Credo du même nom, dirigé par le premier "Pape" à proprement parler de l'Église (Ecclésia, Communauté ou Assemblée des chrétiens): Constantin Ier.
C'est-à-dire que Arius reconnaît que Jésus, le Messie, comme prophétisé entre 800 et 500 ans (8 à 5 siècles) avant la naissance de celui-ci notamment par Ésaïe (Isaïe), à souffert et a été crucifié sous Ponce Pilate. Ce que nie farouchement le Coran qui va même jusqu'à déclarer que «ils ont cru le tuer mais ils avaient à faire avec son sosie».
Mais il est vrai que sur les notions de Trinité, Arius et l'Islam se rejoignent, mais l'Islam sans les argumentations d'Arius. C'est important à noter car Arius reconnaît tout de même l'unique baptême chrétien effectué, à la demande expresse de Jésus-Christ lui-même, «au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit». Marquant un double mouvement: d'une part le lien entre les trois et d'autre part la distinction à faire entre les trois.
Là où le Coran rejette d'un bloc, Arius tempère et ne se pose pas dans une attitude binaire typique d'Aristote, mais dans un "degrés de lumières différentes".
Certes, si je reconnais que le Coran complète le christianisme, il ne le continue néanmoins pas du tout et au contraire constitue une morale religieuse qui en revient aux fondamentaux du judaïsme; comme si le Christ n'avait jamais vécu!
Car citer des éléments de vie de Jésus, c'est bien, mais heureusement les Évangiles ne sont pas que cela; ils sont aussi l'enseignement messianique de Jésus!
Parmi les grandes différences, on peut noter la Notion du Pardon Divin et ce qu'il implique pour moi vis-à-vis des autres. On pourra le lire dans la Sourate "La Lumière", le Pardon de Dieu envers ses créatures est, tout comme dans le christianisme, immense, infini, sans mesure, presque folie. N'était Dieu nous serions tous comptés parmi les injustes! C'est ce qu'affirment à la fois Jésus et Muhammad.
Mais pour le musulman cela n'implique rien d'autre que de recevoir ce pardon et d'être fier d'en être ainsi justifié. Alors que dans le christianisme, puisque j'ai reçu un aussi grand pardon de la part de Dieu, je dois moi aussi pardonner les autres; avoir pitié d'eux. Ce que nie le Coran dans la même Sourate, dès son premier verset, à propos des femmes infidèles qu'il faut lapider sans que la pitié nous prenne.
Un enseignement à des années-lumières du Messie Jésus, qui face à la femme adultère dans la synagogue dit: «que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. À ces mots tous s'en allèrent, à commencer par les plus vieux»!
Je dirais il ne faut pas avoir peur de se sentir minoritaire au sein de sa propre religion au point d'en adopter une autre! D'autant que sur ce qui est de Jésus=Dieu, je l'ai déjà dit, 60% des catholiques français participant à l'eucharistie n'y croient pas mais la structure très hiérarchique de l'Église-Institution fait qu'ils sont inaudibles...
Fêter Halloween, incompatible avec le christianisme?
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Ces dernières années l'Église Catholique Romaine semble être partie en "croisade" contre la fête de Halloween, même ses Prêtres les plus Rock'n'Roll (Guy Gilbert qui pourtant a une connaissance de par son travail d'éducateur et de Prêtre des Loubards du monde réel). C'est du coup devenu une lutte à la mode également dans le monde protestant.
Pourtant le judaïsme ne se joint pas à cette lutte, et même on a pu en entendre parler sur Radio Judaïca ici à Bruxelles.
Mais est-ce vraiment aussi anti-monothéiste et incompatible en cette période de Toussaint et de Jour des Fidèles Défunts avec le christianisme que de fêter Halloween? S'entend de nos jours et avec la forme que cela prend de nos jours?
Il s'agit certes d'une fête d'origine celtique, païenne donc. Mais soyons clairs, de nos jours cette fête ne ressemble plus en rien ni dans ses manifestations ni dans ses rites à la fête celte qui en est à l'origine. Bon, peut-être que dans quelques villages éloignés de la civilisation quelques néo-druides entraînent dans une ronde mortifère des adeptes certains de suivre là le rite tel qu'il l'était il y a 3000 ans d'ici. Mais soyons clairs, ce dernier cas ne représenterait que le cirque d'un gourou.
Donc cette fête de Halloween n'a plus rien de celtique, donc de païenne. Et je dirais même que avec son habitude de se moquer de la mort elle en devient carrément chrétienne! En effet, Jésus-Christ triomphe de la mort et nous enseigne ceci: «ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps mais craignez ceux qui peuvent tuer l'âme».
J'en viens à dire donc que oui, fêter Halloween n'est en rien en soi incompatible avec le christianisme, et que ledit christianisme peut s'il le désire donner y un sens nouveau!
«Allô win?»
La Bible et la Bible (le Texte) seule!
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Une des professions de Foi du protestantisme est «la Bible et la Bible seule!»; c'est-à-dire qu'une position n'est pas tenable en fonction du nombre de Sacrements reçus (et s'il y en a beaucoup dans le Catholicisme Romain, il n'y en a qu'un chez les Protestants: le Baptême) mais bien en fonction de son exactitude avec le contenu des Textes Sacrés, la Bible, Ancien et Nouveau Testaments.
Dès lors je m'étonne que le mouvement de la Réforme initiée au XVIe Siècle (1517) ne se soit pas attaqué à un dogme de l'Église Catholique clairement en contradiction avec ladite Bible. Ce dogme, né seulement plus de trois siècles après le christianisme, voudrait que Jésus, le Messie, soit «Dieu fait chair». Pourtant de récentes enquêtes d'opinion montrent que 60% des Catholiques Romains français participant à la Communion (Eucharistie) n'y croient pas un seul instant et que c'est également le cas de 40% des Évangéliques d'Amérique du Nord.
Outre qu'une lecture globale de la Bible nous indique une nette différence entre Jésus-Christ Messie et Dieu; on n'a pas besoin d'aller aussi loin pour le comprendre, la lecture de deux Évangiles nous suffit à appréhender l'hérésie que constitue ce dogme introduit par Constantin Ier.
Ainsi, au récit du baptême de Jésus par Jean-le-Baptiste, après que Jésus soit sortie de l'eau une voix, celle de Dieu, se fait entendre et déclare: «voici mon fils bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie»; et non «me voici parmi vous».
Partant du principe que Dieu n'est pas le Diable, le Diabolo, le "Double-Face", le "Trompeur" et que donc il ne saurait mentir ni par action ni par omission, on peut en déduire que Jésus-Christ est bien le Messie, le Fils de Dieu mais pas "Dieu fait chair".
Bon, un théologien doublé d'un psychiatre pourrait faire une analyse contextuelle et nous parler du phénomène des hallucinations collectives qui prennent une signification selon le contexte culturel des individus y soumis.
Parlons donc de ce que Jésus dit de lui-même.
Il y a de nombreux passages dans les Évangiles où Jésus se distingue de Dieu le Père (notamment ses instants de prières). Mais j'en retiendrai un particulièrement significatif dans ce débat.
C'est en Matthieu 20.23 (chapitre 20, verset 23): «vous boirez effectivement de ma coupe, leur dit Jésus. Mais ce n'est pas à moi de décider qui sera assis à ma droite et à ma gauche; ces places sont à ceux pour qui mon Père les a préparées».
Il n'y a pas plus clair et les évangiles, même celui de Jean, sont remplis de ce genre d'exemples. Alors si on admet que Jésus serait «Dieu né du Vrai Dieu» ou «Dieu fait Chair», alors on peut aussi dire qu'avant d'être le "Roi des Juifs" c'était surtout et avant tout le "Roi des Schizophrènes"...
Bref, j'en reviens au début: la Bible et la Bible seule! Et comme l'écrivait un théologien protestant; «là où le protestant dira la Foi en Jésus, le Catholique dira la Foi en l'Église»...
Homosexuels et Église Catholique Romaine
Alors j'ai un peu (beaucoup) tardé à réagir aux récentes prises de position de l'Église Catholique Romaine vis-à-vis de l’accueil des homosexuels en son sein, et aux réactions diverses et souvent absurdes du monde homosexuel à celles-ci. C'est que justement ces prises de positions de l'Église étaient diverses car elles concernaient divers aspects, des plus logiques aux plus incompréhensibles.
Car, comme me le rappelait à juste titre ma "paroissienne-contact" dans ma démarche avortée (aïe ici le mot est malheureux) de première communion devant être obligatoirement accompagnée pour les adultes de la confirmation, «une religion ne se fait pas à la carte, ou on prend tout d'une ou bien rien»! Et de fait j'y souscris et c'est pourquoi je fais partie de l'église invisible, tendance plutôt protestante bien qu'on puisse parfaitement l’accommoder de pratiques rituelles catholiques romaines.
C'est-à-dire que si on se dit Catholique Romain on doit en accepter le catéchisme, le "grand", tel que défini dans "le Catéchisme Officiel de l'Église Catholique". C'est-à-dire principalement le fait que comme il y est écrit «seul le Magistère sait interpréter et enseigner sur les Saintes Écritures», et a donc en dernier ressort raison.
Donc que je ne saurais rien apprendre de la Bible par moi-même, que seul un Prêtre peut m'apprendre ce que j'ai à apprendre.
Démarche avec laquelle rompt radicalement le Protestantisme qui estime au contraire que, à la lecture des Lettres (Épîtres) de Paul, tout baptisé qui a pris entière connaissance de la Bible peut avoir un avis et qu'aucun avis, par ailleurs, n'est supérieur en qualité à un autre dans la mesure où il n'y a qu'un seul Esprit-Saint et qui se reçoit en quantité et qualité égale dès l'acte de baptême (seul sacrement originellement reconnu par les protestants).
Alors, pour revenir aux homosexuels, il faut bien distinguer en premier les lesbiennes des gays. Ensuite, et je me suis déjà exprimé dans une vidéo à ce sujet, même si la majorité des gays brésiliens se disent "chrétiens", voire "catholiques romains" et ne voient aucun problème à leurs actes sexuels (trouvant par contre être un "péché" que de fumer du tabac); une méditation lectio divina, de lecture personnelle de la Bible, fait découvrir que s'il n'est pas impossible à un gay d'être chrétien, il doit néanmoins bien avoir conscience que dès le moment où il se dit chrétien il doit cheminer vers une amélioration spirituelle et donc un abandon de son homosexualité.
Ce n'est là que mon avis, et qui en ce sens rejoint l'avis du Vatican.
Mais interdire à un gay qui serait ou pourrait être favorable à un tel cheminement de participer à la communion est faux-cul, est déclarer clairement que le déroulement liturgique de toutes les messes dominicales ne sont que du cinéma! En effet, en communiant je reçois le corps et le sang du Christ qui est justement destiné aux "malades", aux "pécheurs", et non aux bien-portants. Ce qu'exprime la confession publique précédant l'eucharistie où l'on reconnaît être pécheur. Le fait-on par habitude ou bien pense-t-on réellement qu'on est pécheur?
Personnellement lorsque je participe à une messe catholique romaine (ça m'arrive de temps à autres) et que je prononce cette confession publique, je pense à des péchés bien réels, en actes en paroles et en pensées, par actions et par omissions; si ce n'est pas le cas des autres catholiques présents dans l'église qu'ils se taisent donc.
Le problème est que l'eucharistie s'est transformée d'une communion entre les fidèles et Jésus en une communion d'esprit entre les fidèles entre eux seuls et l'Église. Donc l'hostie ne doit pas être touchée par des gens "impurs", des gays par exemple, ce qui est contraire aux enseignements bibliques où Jésus-Christ se laisse toucher par des impurs et ensuite les rends purs!
Si donc la condamnation de l'homosexualité me semble être une évidence, l'éviction des homosexuels de l'eucharistie me semble contraire aux enseignements du Christ. Et contraire également à la liturgie car alors tout catholique ayant prononcé la confession publique ne peut pas lui non plus recevoir l'eucharistie puisqu'il vient de se reconnaître impur!
Mais enfin, pour la faire rapide, rien n'oblige un gay chrétien à rester catholique romain s'il ne veut pas changer de mode sexuel; il peut très bien devenir Protestant. En effet les églises protestantes luthériennes et réformées acceptent depuis maintenant une bonne dizaine d'années de bénir les couples homosexuels. S'il n'y a pas mariage c'est tout simplement car ces églises ne pratiquent pas le mariage ni même pour les hétérosexuels. Bénir un couple est le plus haut sacrement prévu pour la formation d'un foyer familial dans le protestantisme luthérien réformé.
C'était le cas pour l'entièreté du protestantisme à la base, mais des affaires d'argent à gagner ont fait que certaines tendances protestantes se sont mises à pratiquer des "mariages" (les évangéliques par exemple).
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