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Une des Paroles de l'Église Invisible

philosophie

Covid-19, Summer Of Love, Christianisme et Dieu

8 Avril 2020 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #foi, #philosophie, #interreligieux, #prédestination, #salut, #éthique, #œcuménisme, #œuvres, #dialogue

Que nous enseigne spirituellement cette pandémie de coronavirus?

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Arius aujourd'hui...

21 Février 2020 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #dogmes, #foi, #hérésies, #salut, #philosophie

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Je reconnais avoir péché... par honnêteté intellectuelle!

29 Décembre 2019 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #dogmes, #foi, #hérésies, #philosophie, #salut, #œuvres, #éthique

«Je reconnais que j'ai péché», ce n'est pas qu'une simple phrase que l'on répète mécaniquement à l'entrée de la messe à l'église le dimanche matin. C'est une vérité pour nous tous et y compris pour moi-même qui ai certes péché, mais par pure volonté d'être honnête intellectuellement.

Un péché l'honnêteté intellectuelle? Parfois elle y oblige. En tout cas par rapport aux dogmes humains venus se greffer sur l'Évangile de Jésus le Christ (le Messie)...

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Satan, ange déchu ou ange promu?

11 Décembre 2019 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #dogmes, #foi, #hérésies, #philosophie, #salut, #prédestination

   Dans les trois religions monothéistes le récit de la création de l’Humanité par Dieu ne laisse, semble-t-il, planer aucun doute. Iblis, du nom duquel l’Islam qui est la seule religion à le nommer, c’est-à-dire Satan, refuse d’admirer la créature de Dieu, l’homme, et pour cela est déchu du Paradis et est promis aux feux de l’enfer.

   Pourtant tout n’est pas si simple, ni dans les pratiques cultuelles et ni même dans les textes sacrés.

   D’abord dans les pratiques cultuelles, propres à chaque terreau culturel dans lequel se développe chacune des trois religions abrahamiques. En effet, prenons le christianisme. Il est communément admis par les chrétiens que ceux qui se seront livrés au mal dans leur vie terrestre « descendront » en Enfer pour ? Pour être châtié par Satan et ses démons, autres anges « déchus ».

   Bref, si textuellement on lit que Iblis a été déchu, cultuellement on admet qu’il règne sur les Enfers, que les démons, autres anges déchus, sont en quelque sorte les « matons », les gardiens, des prisonniers éternels de l’Enfer. Ce serait donc plutôt une forme de « promotion ». En effet : Dieu règne aux Cieux, Iblis règne aux Enfers !

   Cela ne se vérifie pas que dans le christianisme, mais aussi dans l’Islam où même si on a une autre vision de l’Enfer et de l’ordre qui y règne, on a une vision, en tout cas pour ceux qui se prétendent au plus près du texte sacré, le Coran, tout aussi dualiste des choses.

   Ainsi, tout comme dans le judaïsme primitif, un démon, donc un ange déchu, voire Iblis lui-même, peuvent à la suite d’une mauvaise action de ma part venir me tourmenter dans ma vie sur Terre, me « posséder » (vision commune d’ailleurs avec le catholicisme du Moyen-Âge). Et ce qui est perçu dans ce côté cultuel s’il est pratiqué, c’est que je ne suis pas « impur » car possédé mais bien possédé car impur !

   Dans l’Islam d’ailleurs les choses se compliquent : Allah peut décider de « jouer » avec le sort de ses créatures s’il lui en prend envie. C’est répété maintes fois dans le Coran que le destin de l’être humain est toujours entre les mains de Dieu.

   Mais il n’y a pas que le cultuel qui apporte cette dualité entre « déchu » et « promu », dans les textes sacrés aussi, même pris au pied de la lettre, cette dualité est introduite.

   Le premier exemple qui me vient en tête est le Livre de Job du judaïsme. Job, bien que juste et ne cessant de pratiquer assidûment ses devoirs religieux, se retrouve tourmenté par Satan ; atteint de malchance, de malheurs familiaux, de maladie, jusqu’à se retrouver dans un état de mourant. Comment est-ce possible ? Tout simplement, vision commune avec ce dont je parlais plus haut à propos de l’Islam, parce que Dieu l’a permis. Il l’a permis à qui ? À Satan lui-même qui est venu lui demander la permission d’éprouver la Foi de Job. Et cette entrevue a eu lieu où ? Au Paradis !

   Donc on voit, dans ce livre de Job, un Satan « déchu » ayant accès librement au Paradis pour aller débattre avec Dieu lui-même de la réalité ou non, de la solidité ou non, de la Foi d’un humain et pouvoir ensuite aller tourmenter cet humain.

   Bien entendu cela, en lien avec les pratiques cultuelles propres à chaque civilisation, permet de se poser la question « Dieu a-t-il déchu Satan et les démons ou bien les a-t-il promus ? ».

   Et bien que le sort de Satan semble scellé dans certains textes : il serait ainsi amené à disparaître, à être « désintégré » avec tous les pécheurs dans un grand feu qui les consumerait tous, si je prends une lecture littérale ; il n’en reste pas moins vrai que cela entre en contradiction avec ce qu’admettent les mêmes textes : le feu est éternel et chacun doit le subir éternellement, c’est-à-dire y brûler sans se consumer.

   Sur ce sujet je pense que le cogito n’en a pas fini de s’amuser : Satan a-t-il été déchu ? Mais alors pourquoi tant de pouvoirs sur l’Homme ? Satan aurait-il été promu ? Mais pourquoi lui qui n’a pas respecté la création divine ? Peut-être car en refusant de s’incliner, de s’agenouiller, devant l’être humain il obéissait ainsi à l’un des tous premiers commandements : « Tu n’adoreras que le Seigneur ton Dieu » ! Ou bien finalement, il a été les deux à la fois : libre de tourmenter les humains ici-bas, régnant sur les Enfers un temps puis, à la Fin des Temps, étant lui-même jeté dans les flammes éternelles avec ceux sur qui il croyait pouvoir régner à l’égal de Dieu ?

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Et des aumôniers des DJs, non?

10 Décembre 2019 , Rédigé par Town Ground Publié dans #foi, #philosophie, #salut, #éthique, #prédestination, #œuvres

Il y a des aumôniers des prisons, des sportifs, des enseignants, des policiers, de l'armée, du travail, mais pourquoi donc n'a-t-on jamais encore entendu parler des aumôniers des DJs? Pourtant les DJs sont eux aussi, et bien plus que leur public, en quête spirituelle.

En témoignent Avicii et bien d'autres...

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(À la Cimade) Les réfugiés, un problème? Vraiment?

10 Décembre 2019 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #œuvres, #dialogue, #éthique, #philosophie

   Quand on pense et parle des réfugiés c’est souvent en termes de « problème ». Pourtant, y a-t-il moyen de répondre à un impératif humain de solidarité, d’entre-aide, sans pour autant mettre en péril ni notre modèle intellectuel de société (notre culture), ni notre modèle social de société (l’équilibre socio-économique) ?

   La dialectique hégélienne et son usage nous apprend que c’est souvent en fusionnant des arguments contraires que l’on aboutit à une solution.

   Ainsi, je l’affirme, il est tout-à-fait possible d’arrêter, de dire « stop » aux expulsions. Mais cela nécessite également d’arrêter, de dire « stop » aux régularisations massives !

   En effet. Voyons la Turquie ; n’accueille-t-elle pas 2 millions de réfugiés syriens sur une population de 80.745.000 (quatre-vingts million sept-cent quarante-cinq mille) turcs ? Soit 2,5% de sa population totale. Ce qui ferait pour la Belgique 275 mille individus, pour la France 1.675.000 réfugiés à accueillir.

   Imaginez quel débat cela fait avec seulement cent mille réfugiés à accueillir.

   Pourtant en Turquie, et en Russie (qui en accueille également 2 millions), cela ne fait même pas sujet de débat dans les bars à thé et narguilé. Depuis 2014 jusqu’à maintenant 2019, jamais aucun parti turc n’a remis en cause cette politique d’accueil. Pourquoi ? Car elle ne menace pas l’intégrité culturelle et socio-économique de la Turquie ! Et pourquoi ? Car tout le monde est accueilli mais personne n’est régularisé ni maintenant ni dans le futur !

   Accueillir sans régulariser, voilà qui dépassionne soudainement le débat. C’est ce qui est pratiqué par la majorité des états du continent africain. Et lorsqu’un pays africain s’occidentalise en régularisant (tel en Afrique du Sud récemment), aussitôt des heurts xénophobes apparaissent.

   Accueillir les réfugiés sans les régulariser, voilà qui nous permettrait de cesser la politique de renvoi par charters et nous permettrait à nous occidentaux d’accueillir tout le monde qui a envie de s’installer chez nous pour une raison ou une autre.

   Cela permettrait également une meilleure gestion des réfugiés économiques. Du type : vous avez le droit de venir travailler mais il faudra savoir subvenir à vos propres besoins au cas où vous ne trouvez pas de travail. C’est-à-dire ce qui se pratique actuellement entre pays européens.

   Cette solution dialectique est, actuellement, la seule possible si on veut accueillir tout le monde et ne renvoyer personne. Car avant de vouloir construire le village global, sachons d’abord mieux construire l’Europe !

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L'Univers nous est intelligible! Quelle conséquence?

3 Décembre 2019 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #foi, #dialogue, #œcuménisme, #philosophie, #interreligieux

L'Univers nous est intelligible! Quelle conséquence?

   Cela n’a pas toujours été le cas. En effet les premiers humains, en observant la nature et ses manifestations (orages, pluies, sécheresses, etc.), n’y trouvaient que chaos et désordre. Mais plus les civilisations évoluaient, plus on trouva un certain ordre naturel dans les choses. À une forte chaleur prolongée succédait l’orage, tel ou tel ordonnancement des nuages permettait de prédire pluie ou beau temps, mais également ouragans et tempêtes.

   Néanmoins le « pourquoi » de cet ordonnancement est restée jusqu’aux avancées scientifiques du XVIIIè au XXIè Siècle une inconnue. Même si l’idée d’un ordonnancement compréhensible était une intuition philosophique primordiale et importante chez, par exemple, les premiers philosophes grecs.

   Aujourd’hui, même si certes nous ne connaissons ou n’entrevoyons que 10% de la totalité de ce qui reste encore à découvrir, nous comprenons un tant soit peu ce fameux pourquoi.

   En plusieurs siècles cumulés d’efforts scientifiques et de recherches nous avons dégagés des Lois qui régissent la Nature. Ces lois, compilées dans les savoirs de la physique et de la chimie, n’ont été qu’une première étape ; on a aussi échafaudé des théories sur la naissance de l’Univers dont la non moindre et la plus sérieuse reste encore de nos jours la théorie du Big-Bang.

   Avec la théorie du Big-Bang on passe de la physique à deux nouvelles sciences : la physique quantique ou physique des particules et l’astrophysique.

   Encore existe-t-il plusieurs théories du Big-Bang. Mais en gros, au moment zéro, l’Univers n’était pas infini mais bien replié sur lui-même et ce dans ses dix (ou onze) dimensions que la physique actuelle attribue à l’univers. Tout serait parti, aurait été créé, à partir soit d’un vide soit d’une particule contenue dans un univers au volume encore plus petit que la plus petite des particules quantiques connues.

   Tout cela, bien entendu, si les équations des physiciens sont exactes. Mais comme elles ne cessent de se vérifier à chaque observation, notamment au CERN en Suisse, elles forment donc une bonne base d’assise.

   En résulte que notre univers a été créé, fut-ce à travers une explosion de particule unique ou d’univers vide. Ce n’est qu’après ce big-bang que l’univers a pris un volume gigantesque et que sont nées en premier les particules élémentaires qui ensuite se sont combinées pour en arriver à l’univers que nous observons aujourd’hui.

   Mais là n’est pas le plus étonnant. Le plus étonnant est que ce big-bang ait abouti à un univers « stable ». Stable en le sens de compréhensible et même prévisible. C’est-à-dire obéissant aux lois qu’on observe en physique et en chimie : aux mêmes causes les mêmes effets.

   C’est bien cela plus que toute autre chose qui doit nous étonner. Il n’y avait aucune raison pour que le big-bang produise un univers qui soit coordonné, c’est-à-dire qui soit intelligible.

   Le mot est lancé : l’Univers est intelligible donc obéit à des lois intelligentes.

   Et c’est là que je me tournerai vers la philosophie pure ; qui dit « intelligent » dit « pensable » et « pensé ». Or, il existe un adage de la philosophie moderne : « je pense donc je suis ». C’est-à-dire que qui dit univers créé avec intelligence, pensé, dit univers créé par un étant, par un « je suis ».

   La physique moderne nous apprend que l’univers a été créé et qu’il nous est intelligent ; la philosophie moderne nous dit que ce qui est fait avec intelligence, donc avec pensée, provient d’un étant, d’un « je suis », donc pour le dire enfin… d’un être.

   Cela tendrait à démontrer qu’il y ait un être, principe créateur intelligent, à l’origine de l’Univers.

   Bien entendu, ayant affirmé cela : le Principe Créateur Intelligent, affirmation déiste, je ne présuppose nullement de la véracité ou de la fausseté de tel ou tel dogme religieux. Qu’il y ait créateur intelligent, toutes les religions se l’accordent à le dire.

   Bref, cette démarche est exactement l’inverse de celle de Saint Thomas d’Aquin qui préconisait de remonter en arrière jusqu’à la nécessité de poser Dieu comme condition. Je pars de l’arrière : le temps zéro, pour suivre le fil de l’évolution de l’Univers et découvrir que cet univers a été créé intelligemment, donc par un être car, je le répète, « je pense donc je suis ».

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Savoir-faire et Pouvoir-faire

29 Novembre 2019 , Rédigé par Philippe Le Bihan Publié dans #œuvres, #salut, #éthique, #philosophie, #foi

Mythe biblique du Golem, prophétie des robots à Intelligence Artificielle?

Mythe biblique du Golem, prophétie des robots à Intelligence Artificielle?

À propos de deux dérives scientifiques actuelles...

   Il est malheureusement de plus en plus admis par les étudiants de matières scientifiques que la philosophie y est inutile. Ainsi les bacheliers français de mathématiques-sciences se plaignaient-ils en juin 2015 de l’obligatoire épreuve de philosophie. Ainsi en Belgique le cours de philosophie pour les études de médecine à l’université est-il devenu depuis déjà bien longtemps une simple option, remplaçable par un cours de math.

   Et pourtant. Et pourtant, oui, à l’heure où 1000 (mille) scientifiques de tous milieux viennent de signer une lettre ouverte appelant à l’interdiction des « robots-tueurs », cette nouvelle arme dérivée des recherches en IA (Intelligence Artificielle) qui pourrait voir le jour d’ici moins d’une décennie, une question qui n’est autre que de l’ordre du philosophique se pose : tout ce que je sais faire, puis-je le faire ?

   La question de la différence nécessaire entre savoir-faire et pouvoir-faire qui relève de l’éthique, donc de la philosophie. Une question dont nous avons malheureusement appris que l’humanité ne se la pose jamais. Historiquement parlant, jusqu’ici, dès que quelque chose a su être fait, elle s’est faite ; et cela que ce soit bon ou mauvais pour l’humanité.

   Ainsi avec la fission nucléaire et la radioactivité. Sur papier, théoriquement, on savait détruire des villes entières et leurs populations. Rien, personne, aucune mobilisation, n’a pu empêcher que l’on passe du « je sais que je sais le faire » à « je sais le faire donc je le fais » : Nagasaki et Hiroshima en témoignent.

   Le pire étant que l’utilisation de telle ou telle technologie (ici la bombe nucléaire) n’a pas été décidé par les scientifiques eux-mêmes, c’est-à-dire par des gens plus intéressés par les équations que par Platon, mais bien par des dirigeants politiques censés avoir, justement, une formation en philosophie.

   D’où la nécessité d’une conscientisation en amont des décideurs. C’est-à-dire des scientifiques eux-mêmes. Je dirais qu’il ne sert absolument à rien d’apprendre la désobéissance civile à des militants pacifistes ; en revanche ce serait très intéressant pour ceux qui sont à des postes clefs des secteurs recherche et développement des entreprises et universités.

   Un scientifique ne doit pas se contenter de faire de la science, un chercheur de la recherche, un développeur du développement, mais ils doivent eux-mêmes, et eux seuls car nous l’avons vu personne ne le fera à leur place, se poser la question « dois-je me limiter dans mon activité sachant que cela permettrait de savoir faire ceci et que tout ce qu’on sait faire est fait ? ». Tout comme la question de l’autocensure se pose aux auteurs, la question de l’autocensure doit se poser au scientifique.

   En tout cas tant que nous vivrons dans un monde où des gens pourtant éduqués à la philosophie estiment que tout ce qui sait être fait peut être fait et, même, doit être fait !

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